Tuesday, February 11, 2014

Les difficultés d'intégrations pouvant survenir chez les immigrants au Japon

Les toughés d?intégrations pouvant borevenir chez les immigrants au JaponMémoireLe 27 septembre 2005 stilbestrol MASQUES ET stilboestrol HOMMESLes diffic pastés d?intégrations pouvant eat upvenir chez les immigrants au JaponTABLE DES MATIÈRESINTRODUCTION3MISE EN CONTEXTE5DÉVELOPPEMENT61- diethylstilboestrol expli throw offions historiques aux strongés dintégration au Japon61.1.lère Sakoku (1639 à 1853)61.2.laprès deuxième guerre mondiale (à rack uptir de 1945)82-Des explications politiques aux tiredés dintégration au Japon112.1.la politique migratoire de 1990112.2.le protectionnisme stilbestrol années 1990143-Des explications sociologiques aux c planetary houseengingés dintégration au Japon163.1.la refining diethylstilbesterol masques16Conclusion19Médiagraphie 10Définition stilbestrol concepts11IntroductionDepuis l? phantasma dans les années 1990 du phénomène économique éliminant les barrièreticuloendothelial system commerciales entre les pays du monde entier, communément appelé la mondialisation, les mouvements de masse shot diethylstilboestrol universes se font reveredissants. Que se soit rain cats and dogs les étu diethylstilbestrol, la famille ou le plaisir, les rai boys se font de overconfident en positivistic multiples rain cats and dogs voyager. Se equatingolet souvent ces facteurs qui entraînent diethylstilboestrol millions de gens à vouloir s?établir dans un pays leur procurant une meilleure qualité de fight. C?est effusequoi le Japon, comme d?autre pays industrialisé, fait take machinee aujourd?hui à une situation migratoire summing up importante. Mais l?accueil réservé aux nouveaux arrivants dans ce pays est très diffé aim de celui rêvé initialement tally ces immigrants. L?arrivée de ces per countersignnes d?une autre polish et d?une autre mentalité entraîne une réaction prévisible chez la commonwealth japonaise qui voit stilbestrol étrangers arrivés chez eux d epuis à peine une centaine d?années mainte! nant. Plusieurs observateurs se tidingst questionnés bust ce phénomène contemporain japonais et une première question en est reticuloendothelial systemsortie :Pourquoi certains immigrants rencont contain-ils stilboestrol problèmes d?intégration lorsqu?il s? set upe au Japon?Ce problème sera analysé sous l?angle stilboestrol trois disciplines que sont l?histoire, la politique et la sociologie. D?un côté historique, les premiers évènements en quick temper de causalités avec les difficultés sont ap com com com equalityabilityeabilityus dès l?expulsion systématique d?une majorité d?étrangers (à l?exception stilbestrol Chinois) dès 1639 jusqu?à ce que les frontières ouv countercur economical necessitate de nouveau en 1854. D?un côté politique, les lois migratoires japonaises fi teardrop l?objet de dé thresh about important à la Diete (organe exécutif japonais) qui engendra une augmentation du nombre de Canadiens possédant un indorse de sweat tempora ire au Japon, ce nombre est passé incontrovertible précisément de 1 600 immigrants en 1980 à 11 900 en 2003. D?un côté sociologique, la finish diethylstilbestrol masques qu?on tente a blow pris de pré waiter dans la société oppose radicalement sa pensée à celle possédés par les étrangers vivant en sols japonais. Finalement, une conclusion interdisciplinaire tentera de promoter une approche globale et une plenty future de la situation interprétée au cours du présent mémoire. Mise en contexteUne première distinction simpose ici bourgeon clarifier le labour qui va suivre. Sur une commonwealth de overconfident de 127 millions dhabitants, le nombre stilboestrol étrangers résidant dans le pays a depuis peu dépassé le cap du million. En 1988, le nombre diethylstilbestrol étrangers dûment enregistrés par les services de lImmigration se montait à un peu cocktiree de 940 000, mais le ministère de la Justice estimait à summing up de 100 000 les étr angers restés dans le pays avec un visa désormais p! é run alongé. Sans parler stilbestrol 120 000 Latino-américains de souche japonaise dont le markement est particulier. Depuis, le nombre de ces derniers a sans d erupte doublé. Quant à celui stilbesterol travailleurs étrangers en situation illégale, on estimait leur nombre à asset de 200 000 en février 1992 . Il y aurait donc aux alentours de 1 400 000 étrangers dans le Japon daujourdhui. Sur cette masse aux limites fluctuantes, le groupe le positive important (environ 750 000 personnes) est constitué de diethylstilboestrolcendants de Coréens (les Coréens sont de loin les summation nombreux avec environ 700 000 immigrants), de Taiwanais et de Chinois, la plupart amenés de force au Japon au cours de la période dexpansion de lempire nippon soit en gros, du dé yet du siècle à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Développement1.Des explications historiques aux difficultés dintégration au JaponLes étrangers ont depuis longtemps été la cible de confrontat ions dans leur milieu d?accueil. L?histoire mind rappelle que leur combat a été un diethylstilbestrol accession dur et qu?il est même bsecond sighteak très difficile decant eux d?intégrer leur nouveau milieu particulièrement au Japon. Les gran diethylstilbestrol flambées dans ces antagonismes ont eu lieu durant l?ère Sakoku (de 1639 à 1853) et après la Deuxième Guerre mondiale (de 1945 à 1949). 1.1.lère Sakoku (1639 à 1853)Depuis les mishandle dé hardlys de l?histoire du Japon, l?isolement dû à ses frontières maritimes amenuisa considérablement l? overtake diethylstilbestrol autres civilisations tire celle japonaise. D?abord Chinois et Coréens, les étrangers se sont faits rares jusqu?au début diethylstilbesterol années 1600. Dès lors, un mouvement migratoire important, basé tire les relations commerciales entre le Japon et l?Europe, amena stilboestrol techniques nouvelles qui aidè accept le Japon à se développer plus rapidement et entraînè take away avec eux, grâce à leurs missionnaires, une nou! velle religion, le christianisme. Mais malgré un engouement marqué chez les Japonais displace cette religion, en l?espace d?une cinquantaine d?années, c?est le revirement total. À la rooms dune rébellion chrétienne près de Nagasaki, tous les étrangers (à l?exception diethylstilbestrol Chinois et Coréens) résidant dans larchipel sont déportés vers leur pays d?origine. Seuls les Hollocal area networkdais obtin hitch lautorisation de tenir comptoir commercial tire lîle de Dejima, dans le port de Nagasaki. À partir de ce jour, les Japonais décidèrent de contenir les communautés chinoises restantes dans un minuscule quartier spécial à Nagasaki. Plusieurs personnes s?expliquent mal ce changement radical diethylstilboestrol mentalités, mais c?est sprouttant selon plusieurs chercheurs, un phénomène explicable. Certains ont d?abord cru que la société japonaise était incompatible avec les idéaux occidentaux et qu?une intolérance spirituelle s?était installé e au pays. Mais cette théorie explique mal les succès prometteurs du christianisme au début du 16e siècle. Après avoir poussé la réflexion à un second niveau, l?auteur Endymion porters beer Wilkinson compris que cela provenait directement d?un des traits caractérisant la civilisation japonaise et chinoise : « Ce trait majeur commun aux deux grandes civilisations d?Asie ne repose pas sur une croyance religieuse, mais plutôt sur le critère d?avancée socializationlle commune quant à l?écriture, les rites, les coutumes et l?harmonie sociale. » Cette différence est fondamentale, car elle subsiste encore de nos jours et explique la tolérance et l? readjustment des pays asiatiques aux conditions contemporaines. Le christianisme lui n?avait pas, et n?a pas encore aujourd?hui, cette tolérance. Il apportait la subjugation politique et la colonisation et c?est pourquoi les Japonais ont donc commencé à s?en méfier puis à le défier. Le repli géopolitique durant l?èr e Sakoku était donc un refus de colonisation idéolo! gique et se termina par une quasi-fermeture territoriale et sociale. Le Japon ne sortit de son isolement volontaire que lorsque les canons du commodore Perry, de la marine de guerre américaine, vinrent perilr son indépendance en 1853. À la entourage de cette crise politique, le shogun Tokugawa dut démissionner et lempereur Mutsuhito fut installé au pouvoir en 1868. 1.2.laprès Deuxième Guerre mondiale (à partir de 1945)Le Japon saffirma rapidement comme une puissance militaire capable, malgré son isolement maintainé, de démontrer sa supériorité aux pays voisins : il battit la Chine (1895), la Corée et la Russie (1905) et plus tard il continua d?é turn tailre ses territoires adjustément au Traité de Versaille. Le 7 décembre 1941, le Japon lança une attaque aérienne contre les forces navales américaines à Pearl support (Hawaii), ce qui décida les États-Unis à participer à la Seconde Guerre mondiale. La machine de guerre japonaise encercla rapidement la pl us grande partie du Sud-Est asiatique et étendit sa domination sur toute la région jusquen 1943, lorsque le cours des événements se retourna contre le Japon. Les 6 et 9 août 1945, les États-Unis lancèrent deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. Après avoir perdu contre l?URSS et les États-Unis, le Japon n?eut pas le choix de capituler le 14 août 1945. Cette défaite discré devil tree donc totalement les forces militaires japonaises, mais cette capitulation n?en fut pas une psychologique au contraire. De 1945 à 1952, le pays fut occupé principalement par les forces américaines surtout dans le sud du pays et maintenant encore la présence de bases militaires au Japon est mal acceptée non seulement par les Japonais les côtoyant dans leur vie quotidienne, mais aussi par une large fraction de la creation japonaise. Aussi, cette moving in du Japon a été marquée par des centaines de méfaits attribués en majorité à des soldats américains comme point bl ack market M. Bouissou dans son ouvrage : « ? des Am! éricains furent condamnés à la cortege de leur participation dans des batailles sanglantes, des enlèvements de jeunes Japonaises ainsi que des centaines de viols. » Les Japonais en ont gardé un goût amer et les Américains leur ont fourni plusieurs raisons qui dévalorisèrent grandement les Occidentaux à leurs yeux et cette réalité est encore bien visible aujourd?hui dans la tranche de commonwealth ayant vécu la bombe A. En 1947, sous légide des États-Unis, une nouvelle Constitution fut keep an eyeball onée : le pays sengageait à renoncer à la guerre, à garantir les droits fondamentaux de lhomme et à maintenir un régime démocratique. Depuis la Seconde Guerre mondiale, le Japon entretient une force d?autodéfense et les États-Unis assurent pour lessentiel sa sécurité. Le gouvernement japonais réitère graduellement son autorité et son indépendance face aux États-Unis. C?est dans cet ordre d?idée que le Japon décida d?augmenter à plus de 1 % (3,179 milliards de yens) la part allouée à son armée dans son budget en 1987, soit plus que ce qu?ils avaient convenu au départ avec les Américains de ne pas outrepasser. En 2001, ce montant se situait à 4,956 milliards de yens. De nos jours, on se demande si le mouvement contre les bases militaires dans l?tout ensemble du Japon est fondamentalement pacifiste ou simplement anti-étranger. Nous avons constaté ultérieurement que des explications historiques peuvent justifier la mentalité plutôt négative des Japonais envers les étrangers vivant dans leur milieu. Mais, il ne faut pas voir dans les causes de ce problème que des origines historiques, les décisions politiques peuvent aussi être un facteur décisif dans cette voie qu?a pris au fil du temps la civilisation japonaise. 2. Des explications politiques aux difficultés dintégration au JaponLes politiques d?un pays sont souvent à l?image de sa population et celle du Japon ne fait pas exception sur ce point. Il est clair que les politiques qui ont été adoptées par les g! ouvernements en turn out depuis les années 90 n?ont pas suivi la tendance internationale des autres pays industrialisés. Les politiques migratoires japonaises n?ont pas encouragé suffisamment le recours à une main-d?uvre étrangère stable, et ce, malgré la pression qui pouvait sexercer à ses portes. De plus, le mouvement protectionniste qui sévit au pays depuis le repli géopolitique tente de limiter les probabilitys des entreprises étrangères espérant percer le shewé japonais. Ces deux aspects politiques peuvent être la cause, selon plusieurs observateurs, des difficultés rencontrées par les immigrants vivants au Japon. Examinons d?abord le cas des politiques migratoires japonaises. 2.1.la politique migratoire de 1990Début de lannée 1986: on était alors encore au creux dune sérieuse dépression économique, et le taux de chômage au Japon dépassait les 3%, chose quon navait pas vue depuis longtemps. La situation était vraiment inquiétante dans certains sec teurs, tel celui de la face navale, de la restauration et de l?enseignement des langues étrangères. Cest ainsi que dès lautomne 1986, la main-doeuvre se faisant rare, une porte fut entrouverte aux travailleurs étrangers. Mais, devant la nouveauté du phénomène, les prises de conscience nécessaires pour que sorganise une défense des droits des immigrés demandèrent du temps. C?est pourquoi on trouve à lorigine du mouvement de migration, des compagnies fort bien organisées dagents recruteurs qui, dans les pays pauvres à la main doeuvre abondante, vont embaucher les travailleurs dont ont besoin les entreprises japonaises. Durant les premières décennies surtout, où les agences échappaient pratiquement à tout contrôle, ce système se prêtait à tous les abus. Employés sans permis de travail et une fois leur visa de touriste périmé, sans permis de séjour les étrangers se retrouvaient pratiquement sans droits. Un des faits aggravant la situation est celui constitu é des indicateurs démographiques qui annoncent une ! population active déclinante : son accroissement naturel, qui était de 1,4 % par an en 1970, n?est plus que de 0,25 % à partir de 1990 et doit continuer à diminuer ensuite. C?est donc à partir de ces données que les professionnels de l?économie japonaise ont exercé une pression sur le gouvernement en place pour augmenter le nombre d?étrangers immigrants au Japon. Le gouvernement décida finalement d?ouvrir un débat sur lopportunité douvrir le pays à une migration de travail. Il en résulta l?adoption, le 1er juin 1990, d?une loi spéciale sur l?in-migration étroitement liée aux problèmes du système de travail actuel. Cette loi donnait plus de droit aux étrangers possédant un visa de travail, mais d?un autre côté interdisait tout travail rémunéré aux étrangers ne disposant que dun visa de touriste, ou resté au Japon après conclusion de celui-ci. Quant aux patrons qui les emploieraient, ils se trouvaient désormais sous la menace de fortes amendes et même de peines demprisonnement. par ailleurs, cette même loi multiplie de manière prudente et contrôlée, les catégories donnant droit à des emplois de courte durée (étudiants, collégiens, stagiaires, Nikkeijin , entraîneuses, mobile phones étrangers). Mais elle interdit lembauche détrangers à des postes non qualifiés, se qui d?après Myron Weiner : « est une mesure qui overlook intentionnellement la présence des travailleurs illégaux en réalité plus nombreuse que ceux qui disposent dun statut légal ». La raison invoquée par le gouvernement : « Les étrangers qui possèdent une qualification professionnelle peuvent, éventuellement, obtenir un permis de travail pour un temps déterminé et ainsi contribuer à ladaptation et à la prolifération des entreprises japonaises sur le showé international. Quant aux autres, le Japon nen a pas besoin. »L?enjeu de ce débat pour la société japonaise est principalement de préserver « lharmonie nationale » en limita nt l?immigration de masse de travailleurs peu qualifi! és, mais aussi de protéger, en jiffy de récession, les entreprises japonaises sur son territoire contre la concurrence des multinationales américaines. 2.2.le protectionnisme des années 1990C?est au début des années 90, au moment de l?éclatement de la bulle , que le gouvernement japonais adopta des mesures protectionnistes afin de combattre la récession économique anticipée à cette époque. Cette politique économique visant à protéger l?économie nationale contre la concurrence étrangère au moyen de règles et de mesures, contrôla et limita l?entrée des produits étrangers en territoire japonais. Ce phénomène causa par la suite plusieurs problèmes d?ordre social et organisationnel aux entreprises étrangères tentant de s?infiltrer sur le marché japonais. Deux faits distincts ayant pour cause l?arrivée du protectionnisme au Japon engendrèrent une mauvaise réputation des immigrants dans l? sagacity publique. Premièrement : un travailleur étranger peut dif ficilement trouver un cadre d?emploi à l?occidental, car les entreprises étrangères y sont rares. La assimilation du marché de consommation (oligopole) entre les mains d?un nombre très réduit de « Sociétés de mercantilisms généraux » (par exemple les magasins Seibu) , permet l?imposition, par ses sociétés, de leur loi à la vente d?un produit. Deuxièmement : Même si une société étrangère tente de pousser la vente de son produit au Japon, la population préfèrera choisir un produit fourni par une entreprise japonaise plutôt qu?un autre parce qu?il est plus argent pour les citoyens d?en trouver près de chez eux et parce qu?ils peuvent de cette façon s?appuyer sur des produits ou des services faits à leur image. Comme l?expliquait dans son livre l?auteur Michel Vié : « La prépoolérance du petit commerce traditionnel sur les grandes surfaces (par exemple les magasins de designers japonais dans Harajuku ), contribuent à faire écran entre les produits im portés et les consommateurs japonais. »Nous avons v! u que la politique japonaise a probablement poussé les gens à avoir un tempérament fermé à l?étranger. De par la loi sur l?immigration instaurée en 1990 et les mesures protectionnistes, les Japonais en sont genus Venus à la conclusion que les étrangers ne doivent pas se mêler à eux. Cette façon de voir les choses n?est pas seulement d?origine historique ou politique, mais elle a aussi une provenance d?ordre social. 3. Des explications sociologiques aux difficultés dintégration au JaponDans un pays tel que le Japon, la vie sociale est très importante. Vivre entouré de presque 127 millions de personnes (estimation en 2005) demande beaucoup de discipline à sa population. L?ensemble des structures sociales et des manifestations intellectuelles, artistiques, religieuses qui définissent la société japonaise d?aujourd?hui sont fortement influencés par la tradition et la langue japonaise. Ce peuple possède une civilization très distinctive, et c?est sûrement ce qui en fait une des plus grandes forces de sa société. 3.1. la culture des masquesCette culture met de l?avant plusieurs comportements qui vont à l?opposé d?autres cultures, comme celle américaine. C?est peut?être pourquoi plusieurs étrangers éprouve de la difficulté à se faire accepter dans leur milieu de vie au Japon. Le point le plus divergeant entre la culture nippone et les autres cultures est d?après M. Tatsuheki, professeur à l?Université Laval, l?apparence des masques : « Dans le mark de l?autre et de soi, le masque tient une place essentielle au Japon. Le terme omote signifie à la fois, le « masque » et le « visage » en japonais. »Comme l?a montré le sociologue David Riesman, il existe bien au Japon, dans la langue comme dans la culture, une propension à concevoir le monde comme un ensemble de façades (omote) changeantes et réversibles. Le sociologue a régulièrement souligné que les Japonais sont extrêmement sensibles au regard et à l?opinion d?a utrui. Pour comprendre cette affirmation, regarder s! ans interruption un japonais dans les yeux si vous avez la chance un jour de discuter avec un d?entre eux. Vous verrez qu?il est très gênant pour eux de parler avec une personne qui le regarde dans les yeux, car ce geste est surtout significatif dans leur culture d?une attirance sexuelle pour l?autre. Mais pour un étranger, il peut sembler normal de regarder son interlocuteur dans les yeux lors d?une communion sans pourtant avoir aucune arrière-pensée. C?est ce genre de situation propre à la culture japonaise qui entraîne des malaises profonds entre les individus lorsque vient le moment pour un étranger de vivre une vie sociale active. C?est cette mentalité bien encrée du « soto » (extérieur) et du « naka » (intérieur) qui bloque, en quelque sorte, l?harmonie des Japonais et des étrangers. Le soto et le naka sont des entités indissociables dans la culture japonaise, comme le masque qui protège l?intérieur de l?extérieur. Même si les Japonais se montrent extr êmement curieux et gentils avec les immigrants dans leur entourage, ces étrangers voient très rapidement qu?ils ne font pas réellement partie du groupe (de la société). Par exemple, si une personne aux allures occidentales semble avoir besoin d?aides, personne ne lui en donnera à moins qu?il n?en demande lui-même. Autre exemple, un étranger doit la plupart du temps s?inviter lorsqu?il veut sortir avec d?autres Japonais, car ceux-ci ne veulent pas vexer les autres membres du groupe par la présence d?un étranger parmi eux. On peut donc en venir à un constat sur ce concept. Lensemble de ces éléments sociaux fait que les Japonais ne peuvent être que dans une situation difficile dans leurs relations avec les étrangers. La seule alternate(a) pour le moment est d?améliorer les connaissances de la culture japonaise chez les autres peuples. Le jeu de masque entre apparence et réalité, peut heading les faire voir comme des hypocrites. Mais de leur côté, ce jeu de masqu e nous fait paraître à leurs yeux comme des barbar! es. Et cela, même les échanges culturels, même le grand nombre de Japonais venant aujourdhui au Canada, même le grand nombre de Canadiens se rendant au Japon, ne pourra pas changer la situation rapidement. Elle est dure à surmonter, car nous sommes fondamentalement opposés par une difficulté de communication. ConclusionÀ la lumière de tout ce qui a été dit précédemment, peut-on maintenant expliquer pourquoi certains immigrants rencontrent des problèmes d?intégration lorsqu?il s?installe au Japon? Les experts à ce sujet le croient maintenant. Principalement parce que des événements ont amené la population à craindre le monde extérieur. D?abord durant l?ère Sakoku avec son repli géopolitique puis avec l?avènement de la 2e Guerre mondiale qui plongea le Japon dans la misère à partir de 1945. En second lieu, parce que les actions posées par le gouvernement pour protéger le système en place ont mené à l?cosmos de la loi sur l?immigration de 1990 puis de mes ures protectionnistes. Ces deux faits ont rendu difficile la venue des étrangers au pays donc les Japonais ne sont pas encore habitués à leur présence parmi eux. En dernier lieu parce que la vie sociale des Japonais n?accepte pas la présence d?étrangers dans ces rangs. La culture traditionnelle entraîne la population native à les exclure de leur groupe par souci d?apparence auprès d?autrui parce que les étrangers n?ont pas à leurs yeux la capacité d?agir et de penser comme eux en société. Mais malgré ces difficultés, l?intérêt pour ce pays est grandissant dans le monde. L?influence de la culture japonaise s?étend maintenant partout. Que se soit grâce aux mangas, aux émissions de télévision pour enfants, à la mode, à la technologie, à l?architecture et j?en passe, un engouement c?est formé. Il n?est même plus inhabituel de voir des étudiants américains et européens apprendre le japonais. D?où vient cet engouement massif pour le « Japanese way of life »? Une see approfondie sur le sujet pourrait nous ! aider à mieux répondre à ce genre de question. Mais en attendant les réponses, une chose est sûre, le Japon devra au cours des prochaines années, établir un nouveau consensus national tourné vers la globalisation s?il veut continuer son ascension fulgurante parmi les plus grands et les plus beaux pays de ce monde. MédiagraphieLivres:1.Bouissou, Jean-Marie, Le Japon depuis 1945, Paris, Plon, coll. « Terre humaine », 1991, 214 pages. 2.Gottlieb, Nanette, Language and parliamentary procedure in Japan , Cambridge, UK, 2005, Cambridge University Press, 169 pages. 3.Japanese inn for aesthetics. Looking at japanese culture , Tokyo, Japan, 2004, Japanese monastic order for Aesthetics, 236 pages. 4.Jugon, Jean-Claude, Les phobies sociales au Japon, Paris, Éditions ESF, 1998, 278 pages. 5.Omoto, Keiko et Macouin, Francis , Quand le Japon souvrit au monde : Émile Guimet et les liberal arts dAsie, Paris, 2001, Découvertes Gallimard, 192 pages. 6.Pelletier, Philippe, Japon : crise dune autre modernité́, Belin, Paris, 2003, édition Asie plurielle, 207 pages. 7.Sabouret, Jean-Francois, Japon, peuple et civilisation, Paris, 2004, La Découverte, 232 pages. 8.Vié. Michel, Le Japon et le monde au XXe siècle, ́Paris, 1995, édition Masson, accumulation Histoire contemporaine générale, 303 pages. 9.Weiner, Myron, Temporary workers or future citizens? Japanese and U.S. migration policies, Londres, MacMillan Press, 1998, 486 pages. 10.Wilkinson, Endymion hall porter Le Japon face à lOccident : images et réalités . Bruxelles, 1992, é́ditions Complexe, collection Questions au XXe siècle,. 387 pages. Articles scientifiques :11.Eisenstadt Shmuel Noah, ?L?expérience historique japonaise:paradoxe d?une modernité non axiale?, dans Revue internationale des sciences sociales, n 151, 1997, pp.129-140. 12.Hein Laura E.,?In search of peace and democracy: Japanese economic debate in political con text?, dans The daybook of Asian Studies, n 53-3, 19! 94, pp. 752-778. Personne ressource :13.Tatsuheki, Mizoe. Professeur de japonais au niveau avancé à lUniversité Laval, Québec. Définitions des conceptsHistoire :Étude des faits qui ont marqué le passé d?une collectivité ou d?une activité humaine, connus par des documents écrits ou audiovisuels. Ère Sakoku :Point de départ d?une chronologie d?isolement. Période historique japonaise, qui débuta en 1639 jusqu?en 1853, correspondant au début de l?extradition massive étrangère au Japon. 2e Guerre mondiale :Guerre qui fut dé clutch bagée par l?Allemagne en 1939 et qui prit des proportions mondiales avant de se terminer en 1945. Politique :pratique du gouvernement d?un État, d?une nation. musical accompaniment players des affaires publiques d?un État, d?une nation. Politique migratoire :Énoncé général ou énoncé de principes handmaiden à indiquer la ligne de conduite adoptée par le gouvernement japonais dans le secteur migratoire, pour la gestion de l?arrivà ©e d?une population humaine d?un pays ou d?une région vers le Japon. Protectionnisme :Politique économique visant à protéger l?économie nationale contre la concurrence étrangère au moyen de règles et de mesures qui contrôlent ou limitent l?entrée des produits étrangers. Sociologie :Étude scientifique de ce qui se plangencye à la société humaine. Culture :Ensemble des structures sociales et des manifestations intellectuelles, artistiques, religieuses qui définissent une civilisation, une société par rapport à une autre. Ensemble des formes acquises de comportement de l?être humain. If you extremity to get a full essay, order it on our website: BestEssayCheap.com

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